Beit horim (Maison des Parents) :
Ce sont de petites Maisons de Retraite pouvant accueillir jusqu’à 30 résidents convenant aux personnes âgées autonomes.
Beit ‘holim gueriatri (Hôpital gériatrique) :
C’est un hôpital pour personnes âgées qui ont besoin de soins infirmiers complexes, d’une convalescence après une intervention chirurgicale ou d’une prise en charge médicale spécifique plus lourde.
Maltraitance des personnes âgées :
La maltraitance peut prendre des formes très diverses, qui ne sont pas toujours immédiatement visibles : négligence, violences psychologiques ou morales, jusqu’à des actes de maltraitance physique ou sexuelle. La négligence grave est une forme de maltraitance : par exemple, le fait de ne pas effectuer de changes assez fréquents des personnes incontinentes, ce qui provoque d’abord l’inconfort puis les escarres. Il y a aussi des violences psychologiques et morales, comme l’absence de respect de l’intimité et de la pudeur (par exemple, la toilette d’un résident effectuée sans fermer la porte de la chambre). Parce qu’au-delà des actes de maltraitance proprement dits, beaucoup de personnes âgées ou handicapées souffrent aussi de l’indifférence. Ce qu’on appelle parfois la « maltraitance passive » prend ainsi la forme de petites négligences : par exemple, lever ou coucher les résidents trop tôt, ne pas répondre aux appels, faire des toilettes trop rapides, servir des repas trop tôt… Autant que par l’augmentation nécessaire du nombre des professionnels dans les établissements, la réponse à cette situation passe par une double action auprès des personnels, qui doivent être sensibilisés et formés à la bientraitance et recevoir un soutien psychologique s’il y a lieu. La maltraitance peut aussi être financière. Cela va des abus de confiance aux escroqueries, en passant par les vols simples ou aggravés.
Richayon bar tokef ‘avour batei avot (Autorisation pour Maison de retraite) :
Licence valide donnée par l’Administration (Le Ministère de la Sante et des Affaires Sociales) à la Maison de Retraite.
Arthrose (Daleket miprakim niyounit) :
L’arthrose est une altération chronique de diverses articulations, sorte de vieillissement souvent prématuré des cartilages articulaires.
AVC (Teouna Keley dam Mo’hi) :
Un accident vasculaire cérébral (AVC), ou attaque cérébrale, est une défaillance de la circulation du sang qui affecte une région plus ou moins importante du cerveau. Il survient à la suite de l’obstruction ou de la rupture d’un vaisseau sanguin et provoque la mort des cellules nerveuses, qui sont privées d’oxygène et des éléments nutritifs essentiels à leurs fonctions. Chez la majorité des gens, il n’y a pas de signe précurseur d’une crise. Toutefois, plusieurs facteurs de risque peuvent être surveillés. Les AVC ont des conséquences très variables. Plus de la moitié des gens en gardent des séquelles. Environ 1 individu sur 10 récupère complètement. La gravité des séquelles dépend de la région du cerveau atteinte et des fonctions qu’elle contrôle. Plus la région privée d’oxygène est grande, plus les séquelles risquent d’être importantes. À la suite d’un AVC, certaines personnes auront de la difficulté à parler ou à écrire (aphasie) et des problèmes de mémoire. Elles pourront aussi être atteintes d’une paralysie plus ou moins importante du corps.
Démence (Dementsia) :
La démence est une sérieuse perte ou réduction des capacités cognitives suffisamment importante pour retentir sur la vie d’un individu et entraîner une perte d’autonomie. Les fonctions cérébrales particulièrement atteintes peuvent être la mémoire, l’attention, et le langage. Elle peut être temporaire, suite à une lésion cérébrale majeure ou à un déclin psychologique à long terme.
Ergothérapeute :
L’ergothérapeute est une professionnel de santé évaluant et traitant les personnes afin de préserver et développer leur indépendance et leur autonomie dans leur environnement quotidien et social. Dans la plupart des cas, les ergothérapeutes travaillent en collaboration avec des physiothérapeutes, des médecins, des infirmiers, des psychologues et des travailleurs sociaux.
Escarre (Petsa’ la’hats) :
Une escarre est une plaie causée par une suppression de l’irrigation sanguine des tissus. La cicatrisation n’est pas spontanée. L’escarre peut prendre plusieurs formes de gravité différente : une simple rougeur persistant plus d’une journée, une induration de la peau, une plaie plus ou moins profonde pouvant, dans les cas graves, atteindre les muscles ou l’os sous-jacent. La survenue d’une escarre est favorisée chez les personnes longuement alitées. Elle est également favorisée par les états de dénutrition et de déshydratation, ainsi que par la fièvre. La prévention de la part du personnel soignant est déterminante dans ce processus. Quelques heures suffisant à son apparition, les facteurs favorisants doivent être réduits et régulièrement contrôlés. La durée de cicatrisation d’une escarre peut varier de quelques jours à quelques mois ; la prévention joue de ce fait un rôle essentiel chez la personne à risque. Pour prévenir l’apparition d’escarres, un ensemble de mesures doivent être adoptées : maintenir l’hygiène de la peau et éviter la macération ; en cas d’incontinence, changer régulièrement les protections ; observer ou faire observer quotidiennement l’état cutané; s’assurer que l’alimentation est suffisante et adaptée ; boire ou faire boire régulièrement et en quantité suffisante; utiliser des matelas et des coussins dits « d’aide à la prévention de l’escarre » adaptés à l’état du patient; changer la position de la personne fréquemment (au moins toutes les 2 à 3 heures).
Fracture du col du fémur (Chever Tsavar Heyrekh) :
Elle survient la plupart du temps après 60 ans et peut avoir des conséquences graves si elle est mal prise en charge. La fracture du col du fémur se soigne de mieux en mieux, mais doit alerter sur l’état osseux du malade. Le col du fémur désigne le haut de cet os de la cuisse, à l’endroit où il s’articule avec le bassin. On parle de fracture lorsque cet os est brisé, suite à un traumatisme. La fracture du col du fémur concerne essentiellement les personnes de plus de 60 ans. On estime que près de 50 000 personnes sont concernées chaque année en France. Un tiers des personnes de 90 ans et plus ont subi ou subiront un jour une telle fracture. Elle est particulièrement fréquente chez les femmes. La fracture du col du fémur survient généralement après un traumatisme. Chez les personnes âgées, il peut être tout à fait mineur, il s’agit le plus souvent d’une simple chute de sa propre hauteur. Si l’os se casse si facilement, c’est souvent à cause de l’ostéoporose, qui apparaît après la ménopause : les os ont plus de mal qu’avant à fixer le calcium et se fragilisent, se brisant ainsi facilement au moindre choc. La tête du fémur est déjà plus fragile que le reste du squelette en temps normal et devient plus vulnérable encore. Le premier symptôme, le plus évident, est bien sûr la douleur très vive dans le haut de la cuisse et au niveau du bassin. La victime ne peut pas marcher. Parfois, la jambe est déformée au niveau du bassin. Outre l’examen clinique, le médecin pourra confirmer et préciser le diagnostic grâce à une radiographie. Elle permettra notamment de déterminer l’endroit précis de la fracture. Le traitement est presque toujours chirurgical. Plusieurs options existent :
– Pose d’une prothèse partielle ou totale de hanche. Elle consiste à remplacer l’articulation bassin fémur par des “os” artificiels en métal. L’opération se déroule souvent sous péridurale, parfois sous anesthésie générale. C’est la solution la plus souvent choisie, notamment chez les personnes âgées, dont les os se réparent moins rapidement.
– L’ostéosynthèse consiste en la pose de clous, de vis et parfois de plaques, pour stabiliser la fracture, qui se consolidera ensuite toute seule. Elle est plutôt recommandée pour les personnes actives, de bon pronostic.
Hémiplégie (Bchitouk) :
Une hémiplégie est une paralysie d’une ou plusieurs parties du corps d’un seul coté (touchant un hémicorps). La récupération de la marche, des mouvements d’un bras, coude ou épaule, de la parole, de la compréhension dépendent pour beaucoup de l’âge du patient et de son atteinte au niveau du cerveau. La personne âgée aura plus de difficultés à ce niveau. Le facteur malléabilité (plasticité cérébrale) du cerveau joue ici un très grand rôle.
Incontinence (Bri’hat Cheten) :
L’incontinence urinaire se définit par une perte accidentelle ou involontaire d’urine. Cette affection touche aussi bien les hommes que les femmes, et l’origine est souvent multifactorielle. L’incontinence urinaire peut être favorisée par l’âge, l’anxiété, l’obésité, des troubles neurologiques, une infection (cystite), un prolapsus, ou encore un relâchement sphinctérien ou des muscles du plancher pelvien des suites d’une chirurgie abdominale. Une chirurgie d’ablation large de la prostate (prostatectomie peut se compliquer d’incontinence. Le tabagisme et l’abus de caféine semblent prédisposants.
Maladie d’Alzheimer (Altseimer) :
La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative incurable du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales et notamment de la mémoire. Elle fut initialement décrite par le médecin allemand Alois Alzheimer (1864-1915). Principale cause de démence chez les personnes âgées, elle touche environ 26 millions de personnes dans le monde en 2005 et pourrait en toucher quatre fois plus en 2050 selon l’article « Global prevalence of dementia: a Delphi consensus study ».
Maladie de Parkinson (Ratetet) :
La maladie de Parkinson est une maladie neurologique chronique dégénérative affectant le système nerveux central responsable de troubles essentiellement moteurs d’évolution progressive. Ses causes sont mal connues. La maladie débute habituellement entre 45 et 70 ans. C’est la deuxième maladie neuro-dégénérative, après la maladie d’Alzheimer.
Miv’han ADL (Test ADL) :
Ce sont les premières lettres de « Activities of Daily Living ». Ce test examine les capacités de la personne âgée à réaliser 6 activités de la vie quotidienne : se lever et se coucher, s’habiller, se laver, s’alimenter, éliminer avec continence et se déplacer.
Miv’han Mini Mental (Test MMSE) :
Ce test Il estime le niveau de démence de la personne âgée avec un niveau de baisse annuelle de 3 points sur 30. Il pose des questions simples du type « quel jour est-on aujourd’hui ? », « quelle heure est-il environ ? », etc. Une personne en bonne sante obtient généralement au moins 29 points.
Siyoudi (Nécessitant des Soins Infirmiers) :
La personne âgée ne pouvant réaliser 4 des 6 activités de la vie quotidienne (se lever et se coucher, s’habiller, se laver, s’alimenter, éliminer avec continence et se déplacer) est considérée comme nécessitant des Soins Infirmiers.
Sources principales: www.passeportsante.net , Wikipedia
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